ils jouent un rôle important dans cette controverse. Elles dénoncent cette problématique actuelle en visant les fabricants et les distributeurs.Voyons l’exemple de HOP (Halte à l’Obsolescence Programmée), qui mène des actions juridiques contre certaines firmes accusées d'obsolescence programmée. Elle élabore, tout d’abord, une d'enquête sur des objets du quotidien. Par exemple, suite à un rapport sur les imprimantes bureautiques, qui a par exemple prouvé qu'il restait, sur certains produits, entre 20 à 40% d'encre dans la cartouche lorsque l'imprimante affichait que la cartouche était vide, l'association porte plainte contre Seiko Epson. On note également qu’en décembre 2017, un représentant d'Apple a admis ralentir volontairement les anciens modèles d'iPhone après une mise à jour du système d'exploitation, dans le but de les protéger. Malgré les excuses de la firme, l'association HOP a déposé une plainte.On peut aussi parler de UFC-Que Choisir ?, une association à but non lucratif étant au service des consommateurs pour les informer, les conseiller et les défendre. Ayant réalisé plusieurs articles sur l’obsolescence programmée de plusieurs types d'appareils. Le 27 Novembre 2019, l'association a mis en place l’observatoire “des pannes”, un outil pour lutter contre l'obsolescence programmée des appareils.. « Plus nous recevrons de plaintes, plus nous pourrons inventorier le phénomène d'obsolescence programmée. Ainsi, nous pourrons mieux guider les consommateurs pour acheter des appareils solides et sensibiliser les fabricants à mettre sur le marché des produits durables », ajoute l'UFC.
Les associations environementales
L’obsolescence programmée a aussi un impact sur
l’environnement. De par la demande de la
population, les quantités de matériaux à utiliser
augmentent, et tout ceci influence
l’environnement
“Les Amis De La Terre”, une association crée en
1970,ayant pour but de militer pour une transition
vers des sociétés soutenables au Nord comme au
Sud. Depuis, l’association s’est développée dans le
monde entier et est présente dans 77 pays, où elle
regroupe plus de 2 millions de militants répartis
sur les cinq continents. Elle se présente comme
indépendante de tout pouvoir économique,
politique et religieux. Elle n’est donc en lien avec
aucun parti politique même si elle est tenue de
travailler avec les institutions pour faire avancer ses
causes.
Leurs modes d’action passent par l’information, la
sensibilisation et la représentation des populations
touchées par les problèmes, la mobilisation
citoyenne ainsi que l’action collective
pacifique.Enfin, les Amis de la Terre s’adonnent en
France à la mise en œuvre, avec les forces
politiques, de la transition écologique. Ils
s’attaquent également aux problèmes agricoles et
alimentaires, à la justice économique, aux enjeux
énergétiques, ainsi qu’aux risques technologiques.Il
n’est donc pas du tout surprenant de voir cette
association écologiste être un acteur important de
la controverse autour de la programmation de
l’obsolescence par les industriels.
L’ONG “Green Peace” procède de manières
similaires à l’association “Les Amis de La Terre”,
c’est-à-dire, par de la sensibilisation et de
l’information. On peut retrouver sur leur site, des
articles à propos de l’obsolescence programmée.
Dans un rapport publié en Juin 2017, GreenPeace a
comparé 44 smartphones, tablettes et ordinateurs
portables parmi les plus vendus sur le marché
entre 2015 et 2017. Avec le savoir-faire du site de
réparation iFixit, elle a classé du plus facilement
réparable au plus difficilement , selon une dizaine
de critères.
Parmi eux : la capacité à remplacer la batterie ou
l'écran, la présence d'un manuel de réparation et
de pièces de rechange ou encore l'universalité de
la visserie. Les résultats ont été sans appel : 70%
des téléphones testés avaient une batterie
irremplaçable.Bref, le paradoxe veut que plus une
marque est connue, plus la réparation de ses
appareils est susceptible d'être longue et/ou très
coûteuse. A noter également que parmi les 17
marques testées, trois d'entre elles (Dell, Fairphone
et HP) reçoivent les félicitations de GreenPeace
pour leurs «téléphones réparables»
Les "think tank"
Un think tank est un groupe de réflexion ou
laboratoire d'idées, est un regroupement d'experts
au sein d'une structure de droit privé,
indépendante de l'État ou de toute autre
puissance, bien qu'il est puisse être partiellement
financé par un organisme étatique, et en principe à
but non lucratif.
L'activité principale d'un “think tank” est de
produire des études et d'élaborer des propositions,
le plus souvent dans le domaine des politiques
publiques et de l'économie. Terra Nova est un
“think tank”, qui se veut indépendantiste et
progressiste.
Ayant pour but d’innover et de trouver des
solutions à nos problématiques actuelles, à
l’échelle européenne. L’obsolescence programmée
a été abordé par ce groupe en 2012, dans son
projet “Réinventer l’abondance, Pour une politique
des consommations”. Elle a comparée la société
depuis la fin des Trentes Glorieuses, où la
consommation et la société d’abondance étaient
reines.
Depuis cette période, les choses ont changé, le
mode de consommation dans lequel est ancrée
notre société n’est plus celui de la consommation
mais de la surconsommation, qu’il ne va plus vers
l’abondance mais la rareté, qu’il ne permet plus de
réduire les inégalités mais les augmentent
désormais de façon quasi-inéluctables.
Comme solution, Terra Nova propose le passage
d’une consommation politique : consommer pour
maintenir le système économique, à une politique
des consommations. Cette solution implique la
définition d’une nouvelle morale sur la
consommation,ainsi que le rééquilibrage du
pouvoir entre les acteurs et les consommateurs.
Le groupe “Cartes sur Table” est aussi un “think
tank” ayant pour but d’apporter des idées
innovantes à nos problématiques actuelles, mais ce
dernier se veut être de gauche. Comme Terra Nova
s’est préoccupé du phénomène d’obsolescence
programmée. Le groupe a rédigé un article en 2013,
dans lequel il avait abordé le passage d’une garanti
de 2 à 5 ans, en 2011.
Mais avec les crises économiques, et le
ralentissement de la croissance de l’Europe, Cartes
sur Table a jugé que cette solution aurait eu un
impact destructeur pour l’Europe, et a donc pensé à d'autres solutions.