Projet de première année
Vu comme étant contre-innovateur par certains, mais appréciés par d’autres, les nanotechnologies dans le sport fait des vagues car tout le monde n’y a accès : Par exemple le coureur Oscar Pistorius, amputé des deux pieds et qui court avec des prothèses (blade runner), au cours d’épreuves disputées avec des athlètes valides. Si on décompose sa course, on s'aperçoit que sa performance est limitée sur les 200 premiers mètres. Puis il regagne sur les 200 mètres suivants grâce à une restitution de l'énergie de ses muscles par le biais des lames de carbone. C'est donc une vitesse de course non physiologique. Pour certains, Il lui faudrait presque une catégorie pour lui tout seul, tant son cas est particulier.
Un autre exemple peut être pris : les combinaisons de natation inspirées des écailles de requins. Elles aident à limiter la friction de l’eau sur le nageur. Ce système permet à l’athlète de gagner un temps considérable sur les autres qui n’en sont pas dotés.
Le biofeedback, souvent utilisé en cyclisme permet de connaître les différentes caractéristiques du corps de l'athlète grâce à des nano senseurs minuscules, implantés sous la peau ou attachés au crâne. Grâce à un ordinateur ou un smartphone, l'équipe technique de l'athlète peut le suivre et étudier sa physiologie.
Les différents acteurs (utilisateurs et producteurs) de ses produits ont des opinions mixtes. Les marques et les producteurs de ces nanotechnologies veulent voir leurs athlètes les utiliser et en faire la promotion. Les athlètes utilisant ces nouveaux objets qui augmentent les capabilités sportives sont heureux de pouvoir en bénéficier. Par contre, les athlètes n’y ayant pas accès (différents sponsors ou budgets limités) y voient un désavantage assez considérable ou une contre nature au sport : ils tentent ainsi d’interdire ces nouvelles technologies.
De notre côté nous pensons que l'évolution exponentielle des nanotechnologies dans le sport peut avoir en majorité des points positifs. Mais il ne faut pas trop diverger du sport de base en améliorant les combinaisons et les objets utilisés pour les épreuves et ne plus travailler sur les capacités physiques et mentales de l'athlète.