Culture : Les Otakus
Au départ, le terme "Otaku" est un mot japonais signifiant "chez vous", ou encore "votre maison", dans le sens le plus poli du terme, mais il a pris un sens complètement différent depuis la fin du XXème siècle. Un Otaku est une personne qui se livre à une passion exclusive en intérieur, notamment les Mangas, Animes, Idols et jeux vidéos reliés au monde du Manga, et qui lui sert de rempart contre la société qu'il refuse. D'autre termes sont apparus, pour distinguer le fan de jeux vidéos de l'excentrique fan d'idol. Aussi un fan d'anime sera un anime otaku ou aniota, un fan d'idol un wota.
Le terme d'Otaku à pris une connotation très péjorative au Japon, puisque ce personnes étaient considérées comme "inadaptées" à la société japonaise. Il faut cependant distinguer l'Otaku du Hikikomori (personne qui reste cloitrée chez elle) ; il existe une véritable communauté Otaku qui se réunit pour manifester et promouvoir ses passions. D'ailleurs, le point de vue tend à évoluer puisqu'un groupe composé exclusivement d'Otakus a créé le Studio Gainax, qui réalise des OAV's mettant en scène des Otakus.
Ce groupe de personnes est mon coup de cœur parce que bien qu'il soit quelque peu à l'écart de la société moderne japonaise, il tente de s'imposer et de gagner sa place. De telles communautés existent un peu partout dans le monde dit du "Nord", j'entends par là les pays riches et développés. On y retrouve des gens vivant à l'écart de la société, reclus chez eux, et que la société considère d'un œil mauvais. Or, on peut s'apercevoir que les jeux vidéos gagnent énormément en popularité ces dernières années. Le meilleur exemple est League of Legends, le jeu le plus populaire depuis deux, trois ans maintenant, qui organise des compétitions internationales avec tous les "professionnels" du jeu. Cela montre que les jeux vidéos gagnent du terrain et que le point de vue négatif qui y est lié tend à changer au vu de la popularisation du jeu, et que probablement, dans le futur, les Otakus, ou Geek, seront intégrés à la société comme pourrait l'être n'importe qui d'autre.
Adrien MICHEL-SCHINDLER